10 Mai Quelques belles du Seizième
Le vent soufflé par des nuages noirs et froids claque parfois en les soulevant les bords de la tente lourde. J'ai vérifié avant de m'asseoir, il semble que les structures métalliques accrochent bien la toile. Pas de risque qu'elle s'envole et livre la jolie clientèle aux paquets de pluie que mai décidément capricieux et boudeur ne cesse de distribuer. Ce serait dommage, me dis-je, pour toutes ces belles blondes qui ont libéré leurs opulentes coiffures sous la promesse de ce ciel bas, certes, mais protégé et sec. Il y a très peu d'hommes autour de moi. Nous sommes un samedi après-midi :...