07 Mai Un clignotement impatient
Le clignotement impatient d’un trait vertical et stupide me provoque. Celui qui s’affole en haut à gauche, sur ce document que le logiciel word vient d’ouvrir sur une page vierge… J’ignore où sa blancheur me mènera. Alors je laisse aller la plume qui frémit entre mes doigts et le clavier.
J’en étais là où je suis toujours. À vous. À vous saluer toutes. Vous que mes nuits retrouvent après des jours vides peuplés d’espoirs, de valeurs ou de fantômes. Avec vous, les communions sont plus chaudes et plus tactiles. Elles partent du corps, de la contemplation d’un visage ou d’un sein, elles s’embrasent dès la fusion des regards, alors elles remontent droit au cœur en embrasant l’esprit. Lui qui, le temps qu’un nuage se glisse dans la nuit noire – c’est-à-dire moins longtemps que le plus bref des instants – saisit toute l’immensité et la puissance de l’amour partagé.
Y a-t-il deux voies ? L’une respectueuse et convenable, mais infiniment profonde et belle. L’autre plus libre et personnelle, mais incroyablement fougueuse et belle, aussi… ? Deux accès au divin et au bonheur. L’un qui passe par l’écoute de ce qui n’est pas en moi : ce qui est avant moi, et qui sera après. L’autre qui passe par un autre chemin, unique celui-là peut-être, celui des désirs et des passions qui me collent au cœur et au corps depuis aussi longtemps que je me souviens d’exister ? Pourrai-je concilier les deux ?
LdS
Posted at 21:18h, 07 maiRevenu à l’écriture ? Bien vue cette petite barre qui t’attendais en clignotant !
guillaume
Posted at 07:31h, 08 maiet Namu dans tout ça ?
de Cacqueray
Posted at 22:45h, 07 maiAh ! Joie de te lire ! Enfin ! Tu t’es remis à écrire. Continues… Merci
Aude
guillaume
Posted at 07:30h, 08 maiMerci Aude ! Je n’ai jamais complètement cessé, mais il est vrai que ma petite « créativité » est très absorbée ailleurs depuis des mois… Et la tienne ?