19 Déc À croquer sur place
Vous comprenez, la solitude du voyageur de commerce ? C'est ma solitude ce soir, pauvre de moi, en ce Londres qui fouette de neige ou de pluie et de vent, c'est selon. J'ai encore les pieds mouillés, je n'ai pourtant pas fait beaucoup de mètres en sortant de l'hôtel. Vous voyez ma détresse ? Alors, ces deux créatures qui viennent de s'asseoir à la table qui est à côté de la mienne. Qu'est-ce que je fais ? Rien, bien-sûr. Alors j'écris. Je lui jette quand-même des oeillades, à la jolie. Pas au mocheton qui est avec elle et qui doit se venger au lit par...