20 Déc Comme David Gilmour
L’écriture me donne de plus en plus de joie. Je ne peux plus m’en séparer. Les ailes me poussent. Je n’aurai jamais dû la quitter, je ne comprends pas ce qui s’est passé. Que j’aie pu la tromper et me trahir à ce point. Elle m’était intrinsèque depuis la naissance, je le savais. C’est pour cela que ma mère m’aimait plus que les autres, et je n’y pouvais rien. Je le lui rendais bien à mon tour : je l’adorais.
Écrire est la seule chose qui me fait vibrer, et m’apporte des éclairs de bonheurs qui me dévastent et m’inondent de plaisir.
Il n’y a plus que cela qui compte. écrire, dire, révéler la beauté. Essayer de retranscrire cet émerveillement qui me saisit, cette intuition des émotions et beautés.
Je viens de m’en rendre compte à l’instant : J’effleure une grâce et une intensité qui égalent l’extase que procure la musique. Je vois où est ma perfection. Je suis à ma place. Plus rien ne me manque. J’exulte et j’envoie des beautés. Comme les meilleurs morceaux de Pink Floyd, comme la voix ou la guitare de David Gilmour.
Un instant, je me suis vu, gueule d’ange comme lui, entamer ses solos envoutants, m’éclairant la gorge et chantant haut et clair. Mes doigts grattaient les cordes naturellement et avec le même génie. C’était bon, c’est toujours bon. Je rêve encore…
Madrid
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