17 Fév Crépuscules et dieux
Des brumes de mon adolescence surgit, fantasmagorique, le château de Neuschwanstein, la beauté de Ludwik, sublime roi des ombres, et le génie enchanteur de Wagner. Il y eut le film envoûtant de Visconti, il y eut surtout les ouvertures et les préludes ensorcelants de Tannhäuser, de Parsifal, les mouvements sublimes de Tristan, de Lohengrin, les transports lents vers l'Or du Rhin. Visconti encore, et la fascination de la beauté de Tadzio, le chant funèbre de l'artiste dans "la Mort à Venise", que j'ai lue ensuite chez Thomas Mann. Ces beautés me hantent. Ne sont elles pas les mêmes que celles du Prince...