04 Juin Les baskets roses
Des heures à marcher sous une pluie battante. Nos pas épuisent trop lentement les kilomètres qui glissent en silence sous le goudron des départementales et des communales, ou plutôt sur les sols pierreux et boueux des chemins qui longent les champs. Ceux-là, je les préfère, et de loin. Parce qu’ils me plongent dans la verdure, qu’ils me font remonter le fil sinueux des sentiers, contourner les étangs, suivre le cours des rivières, traverser des forêts… D’ordinaire, quand je suis comme ça en pleine nature, je vibre. Je sais que je suis à ma place. Qu’au frottements de mes pieds sur les...