28 Déc Mes demandes à l’ange
Elles sont en moi, elles tournent en spirales autour de mes artères, occupent toutes les parcelles de mon corps jusqu’au plus petit atome.
Profitant des journées trop calmes et confinées de cette fin d’année, mes questions m’assaillent et ne me laissent plus tranquille. Sans que je leur trouve davantage de réponses.
Cela fait bien quelques jours pourtant, la fatigue refluée, que je les guette. Au creux du sommeil, dans les hauteurs d’un rêve, au détour d’un chemin de forêt, ou au fil des emails. Comme je sais la nuit plus propice en messages et en songes, je ne m’endors plus sans envoyer une prière à mon ange. Mais je dévore les heures étendu dans mon lit à dormir sans rêves ni signaux mystérieux, sauf l’éveil toujours rapide à l’appel du jour qui tarde pourtant à se lever. Je n’en profite pas.
J’arrive donc à mes limites. Mes questions, je les repose sans cesse. Je ne suis capable d’autre chose que de les répéter. La lumière n’est pas en moi. Je ne vais pas plus loin, parce que je ne sais pas comment faire. Aussi, ce n’est pas sans jubilation que je me retrouve ici ce soir, à écrire ces lignes.
Je viens te chercher, mon ange. Tu m’as dit et redit que tu intervenais là où je devenais impuissant. C’est ton rôle de me compléter, de m’illuminer, d’éclairer mon chemin et de m’apporter les réponses. À toi de jouer.
Dès ce soir, dès cette nuit. Je serai attentif. Très attentif. Comme un enfant assis au bord d’un torrent de montagne. Tellement émerveillé par la beauté du courant, des éclairs qui jaillissent dès que les rayons du soleil caressent la surface de l’eau. Il contemple en silence. Et accueille tout ce qu’il voit, tout ce qu’il entend, tout ce qu’il sent.
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