15 Sep Éternel féminin
Où es-tu ?
La tête me tourne un peu, c’est normal à cette heure…
Je ne sais presque plus si cette question m’est adressée, ou si c’est moi qui la pose.
Cela fait si longtemps que certaines questions tournent sans réponses.
Et si j’écris au pluriel, c’est plutôt par pudeur car en fait, il n’y a sans doute qu’une seule question. Et peut-être pas de réponse.
Je ne cherche pas Dieu. Ce n’est pas de Lui dont il s’agit. Je ne le cherche pas. En tout cas pas ce soir, pas comme ça. Je ne doute pas de lui.
Ce que j’ignore, ce sont ses plans et dans quelle mesure mes désirs et mes rêves peuvent s’y réaliser.
Ma question reste toujours la même. Ce Dieu d’un éternel masculin manque trop de féminin. Comme cette existence terrestre.
Comment combler les cœurs ?
Je me reprends – par peur – à employer le pluriel. Alors que tout de suite, seul mon singulier m’importe.
L’infini de tendresse, de proximité, de toucher, de chaleur, de communion, d’oubli, de beauté et de douceur.
Tout est là, en sommeil, dans mon cœur.
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