18 Avr Souillure
Il m’a fallu du temps avant que le mot remonte, comme une nausée. Ces quelques jours où je ballotais au gré des heures, des nuits et des actions sans que rien ne s’oppose, ni l’énergie du printemps, ni la lumière des soirs d’avril. Aucune douceur qui ne surmonte la douleur que tu es venue de nouveau distiller dans mon coeur. Ce soir, j’ai enfin trouvé le moyen. Je m’en remets au miracle du verbe et de la parole. Puisque le mot est venu, la parole se dénoue. Je doute que tu me lireras, je sais que mon écriture est une des pommes...
