Îvresse interne

08 Oct Îvresse interne

C’est celle qui vient un peu en raccroc

C’est au cas où les anges ne sont pas au rendez-vous.
Ce soir, force est de dire qu’ils ne sont pas au rendez-vous.
Aujourd’hui déjà, je les appelais déjà. Ils n’étaient pas là.

Dans quelle espèce de merdier suis-je allé me fourrer ?

Et de ressentir, au passage, le plaisir que suscite l’écriture d’une phrase simple, populaire, déjà-vue, et tellement jouissive…

Je ne sais pas si je vais me sortir de ce merdier ce soir.

Quelques couvertures de whisky me protègent. Elles m’empêchent de… elles me protègent (plutôt) de suffoquer et de m’évanouir aux parfums visqueux de la merde humaine. Particulièrement de la mienne. Celle dont je n’ai pas réussi à décoller ce soir, malgré mes prières, mes incantations, mes concentrations sérieuses.

« Demande et nous te donnerons »

C’est ce qu’ils viennent de me promettre.

Je préfère encore aller dormir. On ne sait jamais, puisque cela est déjà arrivé, au pourcentage milliardième. J’aurai peut-être un souffle, un murmure ou un songe.

Ce soir, dans ma misère, c’est tout ce que je demande.

Dodo !

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