Catastrophe Ferroviaire

12 Juil Catastrophe Ferroviaire

Ce soir, c’est vacances. C’est vrai qu’on est vendredi, en plein juillet. Et que beaucoup s’en vont. Je les entends autour de moi. Le départ, ce soir ou demain, enfin ! Et je sens surtout, TGIF[1], une énergie frivole, libérée. Elle coule tout autour de moi le long des rayons de soleil qui abreuvent cette fin d’après-midi de terrasse parisienne et qui nous inonde tous d’or et d’optimisme.

Il vient d’y avoir une catastrophe ferroviaire, à quelques kilomètres d’ici. Il y aurait au moins six ou sept morts. Le bilan va s’alourdir dans la soirée. Je regarde autour de moi. Qui en a cure ? Même pas moi. Cela n’a rien à voir. Fictif. Bon pour les nouvelles, pour l’abreuvoir communautaire et démocratique. Internet ou la télé. Cet après-midi, un avion qui brûle à Heathrow, un autre qui se repose en panique à Manchester. Le crash l’autre jour à San Francisco. Avec l’avion, c’est toujours la loi des séries. Mais pas nous, pas ce soir, hic et nunc !

Tant que cela ne me touche pas ! Que la vie est drôle, donc. Tout est question de point de vue. Où l’on est et à quel moment. N’est-ce pas?


[1] Thanks God It’s Friday

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