Vous

08 Jan Vous

Cela ne fait que quelques jours ou plutôt – je me rassure – que quelques heures. Ces intervalles de fin d’année un peu crétins m’ont fait perdre le rythme ou le contact, va savoir… J’ai la plume moins facile, le clavier résistant, les doigts lourds, les idées embrumées, et jamais le temps.

Cela ne va pas se passer comme ça. Hors de question. Il y a trop de choses à dire. De maux à surmonter. De souffrances à vaincre. De réalités à exprimer, de beautés à exalter et de vibrations à retrouver… J’ai attendu trop longtemps, je ne peux plus me taire, je ne veux plus me taire. Et je ne supporte plus que les mots ne viennent pas et que la grâce de l’écriture m’échappe, elle que je croyais tenir enfin, un petit peu, avec moi…

Je n’y crois pas, je ne peux pas y croire. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Le coeur de l’hiver. Le manque de jolies femmes autour de moi, qui n’ose pas parce que trop indigne d’elles. Et pourtant, il y en a. Des belles, celles qui inspirent et rendent heureux. Vous savoir si inaccessibles compresse ma poitrine, puisque je ne peux baiser la vôtre.

Je ne vois qu’elles. Je ne vis que pour vous.

Mais je n’y arrive pas, justement, à vivre. Si mal.

Où êtes-vous ?

à Paris ?

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