08 Avr Saignées
Je marchais. Un poids pesait sur ma poîtrine, tellement inhabituel que j’en fermais presque complètement les yeux. J’étais appelé, attiré par ce tumulte intérieur violent. Les rythmes puissants d’Archive qui tonnaient dans mes oreilles venaient se conjuguer en une vibration unique. (veins : http://www.deezer.com/album/92443)
Ce n’est qu’un peu plus tard, un peu plus loin dans cette progression heurtée, que je l’ai vu. J’avais relevé la tête. Le ciel, d’un bleu intense strié de rubans écarlates et vivants. Telle une chaîr d’azur tendre et pure déchirée par des rivières de sang.
Qui s’enfuyaient dans des veines célestes, comme des torrents pourpres qui s’évadaient à l’infini sans pleuvoir sur la terre.
Je ne comprenais pas
Soudainement, c’était mon corps qui criait
Et mes larmes qui coulaient de mes yeux et qui noyaient mes joues de leur baiser mortel
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