22 Mar Noeuds Coulants
Drôles de serpents. Car vous savez vous y prendre, en approches sinueuses. Sauf que vous, vous essayez quand-même de séduire. Pas comme ces pauvres rampants visqueux, qui ont au moins le mérite d’être froids et repoussants dès le début.
Allez, je vous le dis franchement, vos techniques de Don Juan de Prisunic, ça ne prend plus ! Je vous vois, je vous sens, des kilomètres à la ronde. Toujours les mêmes trucs, les mêmes boniments. Le compliment d’abord, pas cher, pas dur, je lance le lasso. Ni vu ni connu, j’t’embrouille. Ensuite, les rituels. Les harcèlements de rigueur, toujours les mêmes.
Moi qui suis tant en quête de Gros-Câlin, c’est contre vos lèvres sèches, tirées et tendues que j’échoue trop souvent. J’ai le don de m’entourer d’opportuns, de suceurs de bonne énergie. Et la faiblesse de vouloir vous ménager. Par crainte sans doute de vous blesser, à votre tour, ou manque de courage. Ou les deux.
L’île lointaine, pourquoi pas ? Sans vous donner mon adresse, je disparais ! Place nette ! Laissez l’espace pour les belles, les vraies sensuelles et charnues, seins nus et coeurs simples, les vahinées de l’espoir !
une île du Pacifique, avec Brel ou Gauguin… ?
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