29 Juin Message
L’instant. Ces secondes qui passent… Et mon être, dont je ne sais quoi faire. Il balance seul dans l’air du petit univers qu’il s’est tissé, comme l’araignée sa toile, et où, comme elle, il s’est emprisonné sans le vouloir. Ou plutôt non. C’était volontaire. Parce que je voulais être libéré par autre que moi.
Les nuages bas qui cachaient le ciel se sont pourtant dissipés ce midi. Maintenant, je vois l’azur, le soleil parfois et je sens le vent qui pousse les grands ballots de vapeur blanche, douce et propre. En votre direction. Je leur demande de vous dire et vous rappeler, chacun son mot ou son souffle, ma présence.
Tout est lié, je le sais. Nous sommes déjà, vous et moi, sous le même toit. La voûte céleste, où tout est présent : le fini et l’infini, la terre et l’univers. Ce coin de sol où s’appuie votre corps, pas si loin de moi, déjà…
louis.de.sagazan@gmail.com
Posted at 06:50h, 30 juinCher Guillaume, chacun des trois paragraphes de ce texte est d’une beauté et d’une vérité, sur notre condition humaine, à couper le souffle ! Vraiment !
Je le range dans mon fichier » trouvailles d’auteur ». Je ne sais comment vous remercier d’avoir écrit cela !