Innuendo

22 Jan Innuendo

Pardon…  N’y voyez aucune insinuation de  ma part. Mais cela fait des siècles que j’essaie et je me suis convaincu cette semaine magique que j’allais réussir. Alors je vous prends à témoin. En otage. Ou à témoin. Ou en otage… encore. Enfin, c’est selon… C’est comme vous voulez, si vous me lisez ou pas.

C’est avec vous que je vais y arriver. Parce qu’on y arrive jamais seul. Je vous prends tous, et j’espère en emmener quelques uns avec moi.

Alors essayez aussi. Parce que je vous emmène. Les yeux levés vers le ciel, sans aucun risque de retour. Je vous le garantis.

Le ciel ? Vous l’avez vu comme moi, aujourd’hui ? Plombé, hibernisé, fatigué et enrhumé de surcroît.

Regardez bien. Tout d’abord,  fermez les yeux. Attendez quelques secondes. Alors… écoutez ! Si vous n’arrivez pas facilement au silence, ne vous en faites pas. C’est une question d’exercice. Simple et modeste, comme la méditation quotidienne, les genoux pliés et le buste droit, quand il n’y a plus que la respiration qui compte.

Vous y êtes ?

Tu vois maintenant ? L’hiver est finit et ne reviendra plus. Il fait chaud et nous nous aimons tous. Nos corps se dévoilent dans le plaisir et sans honte. Ils se touchent et se parlent sans que nous n’ayons aucun mot à dire.

C’est le ciel. Tu le savais aussi bien que moi. Une terre magnifique, des jardins à n’en plus finir. Des enfants qui courent sur une herbe tendre et généreuse, sous des nuages aimables et rafraîchissants. Car il fait chaud, délicieusement chaud. L’humanité explose dans toute sa beauté corporelle et aimante.

Tu es toujours avec moi, à courir de joie avec les autres enfants ?

Oui. Il n’y a que des enfants autour de nous. Purs et joyeux, nous sommes redevenus des enfants.

Libérés. Libres.

Till the end to time. Till the end of time…

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