échec…

16 Déc échec…

C’est la même tristesse qui ne nous lâche plus de son étreinte opaque. Quand il fait jour, il n’y a plus de ciel, qu’une couverture laiteuse et hideuse, sans lumière et sans chaleur.

Je n’aime pas l’hiver. Ce froid qui envahit les rues, transporté par des millions de particules silencieuses. On peut les voir avancer en processions victorieuses et sournoises, dans les phares des voitures, le long des réverbères, ou lorsque le brouillard ou la bruine tombent comme des rideaux lourds.

Nous sommes sous le couvercle, l’espace se réduit jusqu’à s’éteindre dans la nuit. Est-ce la nature qui se venge des méfaits que nous lui infligeont et qui doit, une fois l’an, entamer son cycle réparateur ?

Cet hiver me plaque à quelques dizaines de centimètres seulement au dessus du trottoir, déjà envahi de flaques d’eau où les éclairs des vitrines vont se noyer.

Je me traîne, je rampe, je me sens vaincu…

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