18 Juin Émotions
Je suis un amoureux permanent. Ce sont vos regards...
Je suis un amoureux permanent. Ce sont vos regards...
Est-ce la faute d'Antony, que j'écoute en boucle depuis quelques jours ? Je m'en veux de ne pas avoir l'amour subtil. Lui qui, de son corps lourd, s'élève comme un ange de légèreté au souffle merveilleux de son talent. Pourtant je crois que je suis aussi capable...
Je vais faire du Kundera. Du moins, je vais essayer. À moins, après m'être relu une seconde fois, que ce ne soit que du moi. C'est, ce soir, l'ébauche de l'histoire d'un sein. Du moins, celle d'un homme, qui contemple ce sein. Et de la femme,...
Oui, vous pourriez vous retourner. Je sais que vous en avez envie. Pas envie de moi, je ne crois pas. Vous m'avez à peine vue en sortant du magasin, alors que je croisais juste devant. Mais besoin de vérifier. Si je vous regarde, ou pas. Et bien...
Entre nous, le courant passe déjà. Depuis longtemps. Depuis toujours. Je sais, je peux vous faire un peu peur au début. Déjà, je n'ai pas la beauté que j'aurai voulue. Dorian Gray, ce sera toujours un mythe ou un malentendu, ou les deux. Ma solitude, mes...
N'allez pas me dire qu'il s'agit de l'instinct primal de reproduction. Foutaises ! Oui, l'envie me prend de parler en notre nom à tous, aussi hypocrites et faux-jetons les uns que les autres. Et la question que je pose, c'est plutôt une affirmation : Ne sommes-nous...
Une vraie marquise. Elle a tout pour elle. Jolie, très jolie, chevelure blonde à bonne longueur et retenue en arrière par un catogan pour découvrir son front poétiquement penseur, lèvres fines sans être trop minces et discrètement empourprées, immenses yeux bleus dont les mille reflets...
Acheté tout à l'heure le - très bon - cahier spécial du Nouvel Obs sur "L'Érotisme dans l'Art". Feuilleté, et surpris de découvrir notamment cette heureuse pratique de contourner l'interdit qui parcourt l'histoire de la peinture, depuis la Renaissance. Il s'agit de ces nombreux tableaux...
Vous comprenez, la solitude du voyageur de commerce ? C'est ma solitude ce soir, pauvre de moi, en ce Londres qui fouette de neige ou de pluie et de vent, c'est selon. J'ai encore les pieds mouillés, je n'ai pourtant pas fait beaucoup de mètres en sortant...
J'ouvre word et c'est la page blanche qui illumine l'écran de sa candide insolence. J'ai rendez-vous avec mon blog ce soir, puisque j'ai manqué à mes devoirs ce matin. Des obligations qui n'engagent que moi. J'y avais rêfléchi au cours de la journée. Quel sujet aborder ?...