03 Avr Escalope
Euh… non : il fallait dire enveloppe.
Du paquet de viande qui, à fleur de peau, réagit et frémit. La couche de chair en surface.
Pardon pour ce manque soudain et fugace de respect : les corps y ont droit, à commencer par le mien, malgré tout. Et le tien, surtout.
Rassurages : ce n’était qu’apparence, le respect n’a jamais été atteint. Un moment de faiblesse, c’est tout.
N’oublions jamais nos corps.
C’est par eux que tout commence et devrait finir : le goût, l’odorat, les autres et le suprême : le toucher.
Celui qui nous permet de nous connecter et de fusionner.
J’ai cru que j’allais tout oublier, contraint par les nécessités. Heureusement, il n’en est rien. La nature revenue au galop, je me suis souvenu de tout. Des beautés et des ondes, des femmes et des jours, des arbres et des vagues.
Heureuse nature…
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