Tu fermes les yeux

15 Juil Tu fermes les yeux

Tu fermes les yeux, porté par une musique de rêve qui atteint une densité douce et bienveillante qui te chauffe le coeur et que tu appelles le bonheur.

Quelques bulles poussent l’air plus vite dans tes poumons et dans tes veines, c’est la contribution du travail des hommes, le fruit des vignes du Seigneur.

Tes sens te caressent, jusque la vision de la beauté, d’une femme, d’un paysage, des deux peut-être en même temps.

La vie vaut donc la peine d’être vécue pour de telles instants de communion.

Tu pourrais mourir, tu sais que le sommeil va t’emporter dans des rêves qui, avec un peu de chance, sauront te retenir dans leur territoire magique.

C’est cela. Tu fais l’amour avec l’air qui t’entoure, avec toi-même, avec ton corps et tes oreilles dont les tympans bourdonnent avec flux de sang et de joie. Tes yeux, tes désirs cachés qui, tout d’un coup, surgissent et se délectent. Toutes les belles femmes, les unes après les autres, en honorant l’unicité de chacune. Dans l’étreinte, ton regard ne peut plus quitter leurs yeux mi-clos, mi-ouverts, offrant la vue directement sur leur âme qui se donne.

Tu fais l’amour avec la vie.

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